Online-Katalog
3. April 2025 - Eine Schweizer Privatsammlung
Sammlung Antistes Veith, Schaffhausen (1835)
Auktion Critisches [sic] Verzeichniss [sic] der Kunstsammlung des sel. Herrn Antistes und Dekan Veith zu Schaffhausen in der Schweiz, Schaffhausen, 31.8.1835, Los 44
Sammlung Dr. Annie Bodmer-Abegg, Zürich (um 1980)
Historisch-biographisches Lexikon der Schweiz, Vol. II, Neuchâtel, 1924, S. 286.
Fritz Stucki, Geschichte der Familie Bodmer von Zürich, 1543–1643, Zürich, Buchdruckerei J. Rüegg Söhne, 1942, S. 403, mit Abb.
Marcel Fischer et al., Zürcher Bildnisse aus fünf Jahrhunderten, Zürich, Atlantis, 1953, S. 43, Abb.–Nr. 41.
Istvàn Schlégl, Samuel Hofmann, ein Schweizer Maler in den Niederlanden, in: Bulletin van het Rijksmuseum, Vol. 15, 1967, Heft 1, S. 5, Fig. 1.
Istvàn Schlégl, Samuel Hofman (um 1595– 1649), Zürich, SIK-ISEA, 1980, S. 24, S. 46–47 sowie S. 84, Nr. 1.
Zürcher Bildnisse aus fünf Jahrhunderten, Zürich, Helmhaus, 8.9.–28.10.1951, Nr. 45.
Samuel Hofmann se forme à Amsterdam entre 1617 et 1622 et découvre les Maîtres de la génération précédente comme Aert Pietersz. Les peintres des Pays-Bas l’inspirent profondément. Il est tout particulièrement marqué par les portraits des officiers des guildes néerlandais dont il reprend les poses. Il est ensuite actif à Zürich de 1622 à 1643, puis à Bâle où il ne demeure qu’une année et enfin à Francfort de 1644 à 1649. Hofmann n’est encore qu’un jeune peintre lorsqu’il réalise le portrait de Hans Balthasar Bodmer (1572–1634), gouverneur de Kybourg et Maître de la guilde des Forgerons de 1618 à 1622, puis capitaine des fusiliers de la ville de Zurich en 1639 et gestionnaire des forêts de Zurich et Adlisberg. Vêtu d’un vêtement de soie noire et d’une fraise blanche, il est représenté de profil, la tête tournée vers le spectateur, la main droite appuyée sur la hanche, tandis que sa main gauche est placée sur le pommeau de son épée. Ses armes sont représentées en haut à droite. La date semble quant à elle avoir été ajoutée postérieurement. Si la pose de Bodmer rappelle les portraits hollandais, la facture se rapproche plutôt de celle des peintres allemands comme Lucas Cranach ou Hans Leu le Jeune. S’il était établi aux Pays-Bas à cette époque-là, Samuel Hofmann dut se rendre à Kybourg près de Winterthour, en 1619, pour exécuter le portrait de Bodmer sur le vif. En 1622, il réalise le portrait du successeur de Bodmer, Hans Heinrich Müller (collection du château de Kybourg).
Bildnis von Hans Balthasar Bodmer, 161
Öl auf Holz
unten bezeichnet, datiert und monogrammiert Herr Hans Balthasar Bodmer Schützen houptman über der statt Zürich fändly ANNO 1619 SH [sic]
53 x 47 cm
CHF 15'000 – 20'000
Verkauft fürCHF 66'053
Sammlung Antistes Veith, Schaffhausen (1835)
Auktion Critisches [sic] Verzeichniss [sic] der Kunstsammlung des sel. Herrn Antistes und Dekan Veith zu Schaffhausen in der Schweiz, Schaffhausen, 31.8.1835, Los 44
Sammlung Dr. Annie Bodmer-Abegg, Zürich (um 1980)
Historisch-biographisches Lexikon der Schweiz, Vol. II, Neuchâtel, 1924, S. 286.
Fritz Stucki, Geschichte der Familie Bodmer von Zürich, 1543–1643, Zürich, Buchdruckerei J. Rüegg Söhne, 1942, S. 403, mit Abb.
Marcel Fischer et al., Zürcher Bildnisse aus fünf Jahrhunderten, Zürich, Atlantis, 1953, S. 43, Abb.–Nr. 41.
Istvàn Schlégl, Samuel Hofmann, ein Schweizer Maler in den Niederlanden, in: Bulletin van het Rijksmuseum, Vol. 15, 1967, Heft 1, S. 5, Fig. 1.
Istvàn Schlégl, Samuel Hofman (um 1595– 1649), Zürich, SIK-ISEA, 1980, S. 24, S. 46–47 sowie S. 84, Nr. 1.
Zürcher Bildnisse aus fünf Jahrhunderten, Zürich, Helmhaus, 8.9.–28.10.1951, Nr. 45.
Samuel Hofmann se forme à Amsterdam entre 1617 et 1622 et découvre les Maîtres de la génération précédente comme Aert Pietersz. Les peintres des Pays-Bas l’inspirent profondément. Il est tout particulièrement marqué par les portraits des officiers des guildes néerlandais dont il reprend les poses. Il est ensuite actif à Zürich de 1622 à 1643, puis à Bâle où il ne demeure qu’une année et enfin à Francfort de 1644 à 1649. Hofmann n’est encore qu’un jeune peintre lorsqu’il réalise le portrait de Hans Balthasar Bodmer (1572–1634), gouverneur de Kybourg et Maître de la guilde des Forgerons de 1618 à 1622, puis capitaine des fusiliers de la ville de Zurich en 1639 et gestionnaire des forêts de Zurich et Adlisberg. Vêtu d’un vêtement de soie noire et d’une fraise blanche, il est représenté de profil, la tête tournée vers le spectateur, la main droite appuyée sur la hanche, tandis que sa main gauche est placée sur le pommeau de son épée. Ses armes sont représentées en haut à droite. La date semble quant à elle avoir été ajoutée postérieurement. Si la pose de Bodmer rappelle les portraits hollandais, la facture se rapproche plutôt de celle des peintres allemands comme Lucas Cranach ou Hans Leu le Jeune. S’il était établi aux Pays-Bas à cette époque-là, Samuel Hofmann dut se rendre à Kybourg près de Winterthour, en 1619, pour exécuter le portrait de Bodmer sur le vif. En 1622, il réalise le portrait du successeur de Bodmer, Hans Heinrich Müller (collection du château de Kybourg).