Online-Katalog
2. April 2025 - Internationale Kunst bis 1900
Provenienz
Sammlung Dres. Ernst und MartavKocherthaler, Spanien (bis 1955, danach Schweiz)
Unternehmensbesitz, Liechtenstein
Sammlung Otto E. Stadler, St. Gallen (ab 1967)
Privatbesitz, St. Gallen
Nach José de Ribera (1591–1652), dessen Schüler er war, reiht sich Francesco Franzano in die Generation neapolitanischer Künstler der ersten Hälfte des 17. Jahrhunderts ein, die zum Realismus zwischen «Dunkelheit und Licht» beitrugen, der vom spanischen Meister entwickelt worden war. Stark geprägt von den Erfindungen Caravaggios (1571–1610), mit dem der Künstler die Neigung zu einem turbulenten Leben teilte, widmete sich Franzano vor allem religiösen Themen. Besonders hervorzuheben ist sein Talent in der Darstellung von alten Figuren, die in das Halbdunkel getaucht sind, das der Andacht und den inneren Auseinandersetzungen der Seele entsprechen. Diese charakteristische Atmosphäre findet man in zahlreichen Gesichtern, wie zum Beispiel bei Saint Jacques-le- Mineur [1] und Saint Pierre [2], die beide kürzlich versteigert wurden. Sein OEuvre, welches früher nur einige Dutzend Werke umfasste, wurde durch zahlreiche Entdeckungen und Neuzuschreibungen in den letzten dreißig Jahren erheblich erweitert. Das Porträt, das wir hier präsentieren, gehört zu dieser Reihe von Heiligen- und Apostelgesichtern, die der Künstler gerne darstellte. Sein Blick fleht mit Andacht zum Himmel, was keinen Zweifel an der Frömmigkeit seines Charakters lässt und der Komposition eine starke Emotion verleiht, die für den Barockstil typisch ist. Francesco Fracanzano erlebte das tragische Schicksal, dass seine Malerei zuprophezeien schien; er starb, von der schrecklichen Pest von 1656 dahingerafft, die einen grundlegenden Einschnitt im Leben der Stadt Neapel markierte.
À la suite de José de Ribera (1591–1652) dont il fût l’élève, Francesco Franzano s’inscrit dans cette génération d’artistes napolitains de la première moitié du XVII e siècle, qui concourent à ce réalisme entre « ténèbres et lumières », développé par le maître espagnol. Fortement marqué par les inventionsdu Caravage (1571–1610), avec qui l’artiste partage les penchants d’une vie turbulente, son oeuvre privilégie les sujets religieux. Il excelle particulièrement dans l’exécution de figures de vieillards, plongées dans la pénombre qui sied au recueillement et aux confrontations de l’âme. On retrouve cette atmosphèrecaractéristique sur de nombreux visages, comme sur celui de Saint Jacques-le-Mineur [1] et de Saint Pierre [2], tous deux passés en vente récemment. Limité à quelques dizaines d’oeuvres autrefois, le corpus de son oeuvre s’est largement enrichi grâce aux nombreuses découvertes et réattributions de ces trente dernières années. Le portrait que nous présentons ici appartient à cette série des visages de saints et d’apôtres que l’artiste aime à représenter. Son regard implore le ciel avec dévotion, ne laissant aucun doute sur la piété de son caractère
et garantissant à la composition, une forte émotion caractéristique du style baroque. Francesco Fracanzano connaît le destin tragique que semble annoncer sa peinture; il meurt emporté par la terrible peste de 1656 qui marque une césure fondamentale dans la vie de la cité napolitaine.
[1] – Auktion Dorotheum, Wien, 9.4.2014, Los 584.
[2] – Auktion Artcurial, Paris, 20.1.2016, Los 570 (Les larmes de saint Pierre).
Die Echtheit des Werkes wurde von Nicola Spinosa in einer E-Mail vom 30.5.2024 bestätigt. Er datiert das Werk um 1640.
À la suite de José de Ribera (1591–1652) dont il fût l’élève, Francesco Franzano s’inscrit dans cette génération d’artistes napolitains de la première moitié du XVII e siècle, qui concourent à ce réalisme entre « ténèbres et lumières », développé par le maître espagnol. Fortement marqué par les inventionsdu Caravage (1571–1610), avec qui l’artiste partage les penchants d’une vie turbulente, son oeuvre privilégie les sujets religieux. Il excelle particulièrement dans l’exécution de figures de vieillards, plongées dans la pénombre qui sied au recueillement et aux confrontations de l’âme. On retrouve cette atmosphèrecaractéristique sur de nombreux visages, comme sur celui de Saint Jacques-le-Mineur [1] et de Saint Pierre [2], tous deux passés en vente récemment. Limité à quelques dizaines d’oeuvres autrefois, le corpus de son oeuvre s’est largement enrichi grâce aux nombreuses découvertes et réattributions de ces trente dernières années. Le portrait que nous présentons ici appartient à cette série des visages de saints et d’apôtres que l’artiste aime à représenter. Son regard implore le ciel avec dévotion, ne laissant aucun doute sur la piété de son caractère
et garantissant à la composition, une forte émotion caractéristique du style baroque. Francesco Fracanzano connaît le destin tragique que semble annoncer sa peinture; il meurt emporté par la terrible peste de 1656 qui marque une césure fondamentale dans la vie de la cité napolitaine.
[1] – Auktion Dorotheum, Wien, 9.4.2014, Los 584.
[2] – Auktion Artcurial, Paris, 20.1.2016, Los 570 (Les larmes de saint Pierre).
Die Echtheit des Werkes wurde von Nicola Spinosa in einer E-Mail vom 30.5.2024 bestätigt. Er datiert das Werk um 1640.
Online-Katalog 2. April 2025 - Internationale Kunst bis 1900 Los 226 Francesco Fracanzano 1612–1656
Kopf eines Apostels oder Heiligen, um 1640
Öl auf Leinwand
61,5 x 48 cm
CHF 15'000 – 20'000
Verkauft fürCHF 30'486
Provenienz
Sammlung Dres. Ernst und MartavKocherthaler, Spanien (bis 1955, danach Schweiz)
Unternehmensbesitz, Liechtenstein
Sammlung Otto E. Stadler, St. Gallen (ab 1967)
Privatbesitz, St. Gallen
Nach José de Ribera (1591–1652), dessen Schüler er war, reiht sich Francesco Franzano in die Generation neapolitanischer Künstler der ersten Hälfte des 17. Jahrhunderts ein, die zum Realismus zwischen «Dunkelheit und Licht» beitrugen, der vom spanischen Meister entwickelt worden war. Stark geprägt von den Erfindungen Caravaggios (1571–1610), mit dem der Künstler die Neigung zu einem turbulenten Leben teilte, widmete sich Franzano vor allem religiösen Themen. Besonders hervorzuheben ist sein Talent in der Darstellung von alten Figuren, die in das Halbdunkel getaucht sind, das der Andacht und den inneren Auseinandersetzungen der Seele entsprechen. Diese charakteristische Atmosphäre findet man in zahlreichen Gesichtern, wie zum Beispiel bei Saint Jacques-le- Mineur [1] und Saint Pierre [2], die beide kürzlich versteigert wurden. Sein OEuvre, welches früher nur einige Dutzend Werke umfasste, wurde durch zahlreiche Entdeckungen und Neuzuschreibungen in den letzten dreißig Jahren erheblich erweitert. Das Porträt, das wir hier präsentieren, gehört zu dieser Reihe von Heiligen- und Apostelgesichtern, die der Künstler gerne darstellte. Sein Blick fleht mit Andacht zum Himmel, was keinen Zweifel an der Frömmigkeit seines Charakters lässt und der Komposition eine starke Emotion verleiht, die für den Barockstil typisch ist. Francesco Fracanzano erlebte das tragische Schicksal, dass seine Malerei zuprophezeien schien; er starb, von der schrecklichen Pest von 1656 dahingerafft, die einen grundlegenden Einschnitt im Leben der Stadt Neapel markierte.
À la suite de José de Ribera (1591–1652) dont il fût l’élève, Francesco Franzano s’inscrit dans cette génération d’artistes napolitains de la première moitié du XVII e siècle, qui concourent à ce réalisme entre « ténèbres et lumières », développé par le maître espagnol. Fortement marqué par les inventionsdu Caravage (1571–1610), avec qui l’artiste partage les penchants d’une vie turbulente, son oeuvre privilégie les sujets religieux. Il excelle particulièrement dans l’exécution de figures de vieillards, plongées dans la pénombre qui sied au recueillement et aux confrontations de l’âme. On retrouve cette atmosphèrecaractéristique sur de nombreux visages, comme sur celui de Saint Jacques-le-Mineur [1] et de Saint Pierre [2], tous deux passés en vente récemment. Limité à quelques dizaines d’oeuvres autrefois, le corpus de son oeuvre s’est largement enrichi grâce aux nombreuses découvertes et réattributions de ces trente dernières années. Le portrait que nous présentons ici appartient à cette série des visages de saints et d’apôtres que l’artiste aime à représenter. Son regard implore le ciel avec dévotion, ne laissant aucun doute sur la piété de son caractère
et garantissant à la composition, une forte émotion caractéristique du style baroque. Francesco Fracanzano connaît le destin tragique que semble annoncer sa peinture; il meurt emporté par la terrible peste de 1656 qui marque une césure fondamentale dans la vie de la cité napolitaine.
[1] – Auktion Dorotheum, Wien, 9.4.2014, Los 584.
[2] – Auktion Artcurial, Paris, 20.1.2016, Los 570 (Les larmes de saint Pierre).
Die Echtheit des Werkes wurde von Nicola Spinosa in einer E-Mail vom 30.5.2024 bestätigt. Er datiert das Werk um 1640.
À la suite de José de Ribera (1591–1652) dont il fût l’élève, Francesco Franzano s’inscrit dans cette génération d’artistes napolitains de la première moitié du XVII e siècle, qui concourent à ce réalisme entre « ténèbres et lumières », développé par le maître espagnol. Fortement marqué par les inventionsdu Caravage (1571–1610), avec qui l’artiste partage les penchants d’une vie turbulente, son oeuvre privilégie les sujets religieux. Il excelle particulièrement dans l’exécution de figures de vieillards, plongées dans la pénombre qui sied au recueillement et aux confrontations de l’âme. On retrouve cette atmosphèrecaractéristique sur de nombreux visages, comme sur celui de Saint Jacques-le-Mineur [1] et de Saint Pierre [2], tous deux passés en vente récemment. Limité à quelques dizaines d’oeuvres autrefois, le corpus de son oeuvre s’est largement enrichi grâce aux nombreuses découvertes et réattributions de ces trente dernières années. Le portrait que nous présentons ici appartient à cette série des visages de saints et d’apôtres que l’artiste aime à représenter. Son regard implore le ciel avec dévotion, ne laissant aucun doute sur la piété de son caractère
et garantissant à la composition, une forte émotion caractéristique du style baroque. Francesco Fracanzano connaît le destin tragique que semble annoncer sa peinture; il meurt emporté par la terrible peste de 1656 qui marque une césure fondamentale dans la vie de la cité napolitaine.
[1] – Auktion Dorotheum, Wien, 9.4.2014, Los 584.
[2] – Auktion Artcurial, Paris, 20.1.2016, Los 570 (Les larmes de saint Pierre).
Die Echtheit des Werkes wurde von Nicola Spinosa in einer E-Mail vom 30.5.2024 bestätigt. Er datiert das Werk um 1640.