Catalogue en ligne
Vente du 13 mars 2024 - Art Classique International
Provenance
Auktion Van Ham, Köln, 19.11.2010, Nr. 293, Alte und neue Meister, Los 572 (Angelika Kauffmann zugeschrieben)
Litérature
Anne de Herdt, Jean-Pierre Saint-Ours, Catalogue de l’oeuvre et des sujets dessinés mythologiques, historiques et religieux, 1752–1809, Genf, Musée d’art et d’histoire, 2019, S. 32–33, Nr. 1779-A, mit Abb.
Exposition
Jean-Pierre Saint Ours, un peintre genevois dans l’Europe des Lumières, Genf, Musée d’art et d’histoire, 25.9.2015–28.2.2016, S. 200, mit Abb.
Dieses Ölbild auf Papier ist eine vorbereitende Arbeit für das 1779 entstandene Gemälde mit demselben Thema, das sich heute in der Sammlung des Musée d'art et d'histoire de Genève befindet (Inv.-Nr. 1977-292) [Abb. 1]. Das vom Künstler in seiner Autobiographie erwähnte Gemälde aus dem Jahr 1779 entstand während Jean-Pierre Saint-Ours' Aufenthalt in Paris, als er von 1769 bis 1780 ein Schützling und Schüler an der Schule der Académie royale de peinture et de sculpture war. Der aus der Schweiz stammende Jean-Pierre Saint-Ours wurde an der Académie des Beaux-Arts in Paris im Atelier von Joseph-Marie Vien (1716–1809) ausgebildet. Sein Studiengang ist besonders bemerkenswert: 1771 erhielt er die erste Medaille für seine akademischen Zeichnungen nach der Natur, 1774 den Caylus-Preis für das Studium der Köpfe und den Ausdruck der Leidenschaften und 1778 den zweiten Grand Prix de peinture mit David, der den Amalekiter zum Tode verurteilt. Im August 1780 schliesslich gewann er den Grossen Preis für seinen Raub der Sabinerinnen. Aufgrund seiner Nationalität wurde er jedoch nicht im Palazzo Mancini empfangen.
Cette huile sur papier est préparatoire à la peinture traitant du même sujet exécutée en 1779, aujourd’hui conservée dans la collection du Musée d’art et d’histoire de Genève (n° d’inv. 1977-292) [fig. 1]. Mentionné par l’artiste dans son Autobiographie, ce tableau de 1779 est réalisé pendant le séjour parisien de Jean-Pierre Saint-Ours alors qu’il est élève protégé à l’Académie royale de peinture et de sculpture de 1769–1780. D’origine suisse, Jean-Pierre Saint-Ours se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Joseph-Marie Vien (1716–1809). Son cursus est particulièrement remarquable : en 1771, il reçoit la première médaille pour ses dessins d’académie d’après nature, en 1774, le prix Caylus pour l’étude des Têtes et de l’expression des passions et en 1778, le second Grand Prix de
peinture avec David condamnant à mort l’Amalécite. Enfin, en août 1780, il est lauréat du Grand Prix pour son Enlèvement des Sabines. En raison de sa nationalité, il ne sera toutefois pas reçu au Palais Mancini.
Cette huile sur papier est préparatoire à la peinture traitant du même sujet exécutée en 1779, aujourd’hui conservée dans la collection du Musée d’art et d’histoire de Genève (n° d’inv. 1977-292) [fig. 1]. Mentionné par l’artiste dans son Autobiographie, ce tableau de 1779 est réalisé pendant le séjour parisien de Jean-Pierre Saint-Ours alors qu’il est élève protégé à l’Académie royale de peinture et de sculpture de 1769–1780. D’origine suisse, Jean-Pierre Saint-Ours se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Joseph-Marie Vien (1716–1809). Son cursus est particulièrement remarquable : en 1771, il reçoit la première médaille pour ses dessins d’académie d’après nature, en 1774, le prix Caylus pour l’étude des Têtes et de l’expression des passions et en 1778, le second Grand Prix de
peinture avec David condamnant à mort l’Amalécite. Enfin, en août 1780, il est lauréat du Grand Prix pour son Enlèvement des Sabines. En raison de sa nationalité, il ne sera toutefois pas reçu au Palais Mancini.
Catalogue en ligne Vente du 13 mars 2024 - Art Classique International Lot 15 Jean-Pierre Saint-Ours 1752–1809
Ébauche pour Abigail, se prosternant devant le roi David, 1779
Öl auf Papier auf Leinwand
42 x 55,5 cm
*CHF 15'000 – 20'000
Vendu pour*CHF 19'782
Provenance
Auktion Van Ham, Köln, 19.11.2010, Nr. 293, Alte und neue Meister, Los 572 (Angelika Kauffmann zugeschrieben)
Litérature
Anne de Herdt, Jean-Pierre Saint-Ours, Catalogue de l’oeuvre et des sujets dessinés mythologiques, historiques et religieux, 1752–1809, Genf, Musée d’art et d’histoire, 2019, S. 32–33, Nr. 1779-A, mit Abb.
Exposition
Jean-Pierre Saint Ours, un peintre genevois dans l’Europe des Lumières, Genf, Musée d’art et d’histoire, 25.9.2015–28.2.2016, S. 200, mit Abb.
Dieses Ölbild auf Papier ist eine vorbereitende Arbeit für das 1779 entstandene Gemälde mit demselben Thema, das sich heute in der Sammlung des Musée d'art et d'histoire de Genève befindet (Inv.-Nr. 1977-292) [Abb. 1]. Das vom Künstler in seiner Autobiographie erwähnte Gemälde aus dem Jahr 1779 entstand während Jean-Pierre Saint-Ours' Aufenthalt in Paris, als er von 1769 bis 1780 ein Schützling und Schüler an der Schule der Académie royale de peinture et de sculpture war. Der aus der Schweiz stammende Jean-Pierre Saint-Ours wurde an der Académie des Beaux-Arts in Paris im Atelier von Joseph-Marie Vien (1716–1809) ausgebildet. Sein Studiengang ist besonders bemerkenswert: 1771 erhielt er die erste Medaille für seine akademischen Zeichnungen nach der Natur, 1774 den Caylus-Preis für das Studium der Köpfe und den Ausdruck der Leidenschaften und 1778 den zweiten Grand Prix de peinture mit David, der den Amalekiter zum Tode verurteilt. Im August 1780 schliesslich gewann er den Grossen Preis für seinen Raub der Sabinerinnen. Aufgrund seiner Nationalität wurde er jedoch nicht im Palazzo Mancini empfangen.
Cette huile sur papier est préparatoire à la peinture traitant du même sujet exécutée en 1779, aujourd’hui conservée dans la collection du Musée d’art et d’histoire de Genève (n° d’inv. 1977-292) [fig. 1]. Mentionné par l’artiste dans son Autobiographie, ce tableau de 1779 est réalisé pendant le séjour parisien de Jean-Pierre Saint-Ours alors qu’il est élève protégé à l’Académie royale de peinture et de sculpture de 1769–1780. D’origine suisse, Jean-Pierre Saint-Ours se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Joseph-Marie Vien (1716–1809). Son cursus est particulièrement remarquable : en 1771, il reçoit la première médaille pour ses dessins d’académie d’après nature, en 1774, le prix Caylus pour l’étude des Têtes et de l’expression des passions et en 1778, le second Grand Prix de
peinture avec David condamnant à mort l’Amalécite. Enfin, en août 1780, il est lauréat du Grand Prix pour son Enlèvement des Sabines. En raison de sa nationalité, il ne sera toutefois pas reçu au Palais Mancini.
Cette huile sur papier est préparatoire à la peinture traitant du même sujet exécutée en 1779, aujourd’hui conservée dans la collection du Musée d’art et d’histoire de Genève (n° d’inv. 1977-292) [fig. 1]. Mentionné par l’artiste dans son Autobiographie, ce tableau de 1779 est réalisé pendant le séjour parisien de Jean-Pierre Saint-Ours alors qu’il est élève protégé à l’Académie royale de peinture et de sculpture de 1769–1780. D’origine suisse, Jean-Pierre Saint-Ours se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Joseph-Marie Vien (1716–1809). Son cursus est particulièrement remarquable : en 1771, il reçoit la première médaille pour ses dessins d’académie d’après nature, en 1774, le prix Caylus pour l’étude des Têtes et de l’expression des passions et en 1778, le second Grand Prix de
peinture avec David condamnant à mort l’Amalécite. Enfin, en août 1780, il est lauréat du Grand Prix pour son Enlèvement des Sabines. En raison de sa nationalité, il ne sera toutefois pas reçu au Palais Mancini.